Jack suivit la jeune asiatique le long du couloir et se retint à grand peine en passant devant la chambre où il avait laissé Elizabeth. Non loin de lui, il savait que l’Amiral l’attendait et espérait poser ses mains grasses sur le corps de son Elizabeth. Et il avait beau savoir qu’elle n’était qu’une putain la pensée qu’elle donnait aux autres ce qu’elle lui avait refusé durant des années lui était insupportable.
La jeune fille le précéda avant de s’incliner devant lui pour lui laisser le passage. Et Jack pénétra à nouveau dans le bureau de Madame Wu qui leva un sourire interrogateur dans sa direction.
« Capitaine Smith ? Un problème ? »
Jack secoua nerveusement la tête et tressaillit en entendant un gémissement au loin, un soupir qui ressemblait à s’y méprendre à la voix d’Elizabeth.
« Combien ? » Demanda-t-il.
Madame Wu sourit avec indulgence et lui envoya une large bouffée de fumée au visage.
« Pour quoi Capitaine Smith ?
- Pour devenir le propriétaire de Lia. » S’entendit-il répondre.
Oui c’était ça, la posséder, c’était ce qu’il lui fallait pour l’oublier. Ainsi il pourrait user et abuser de son corps jusqu’à en être guéri. Définitivement cette fois.
Madame Wu le regarda avec attention.
« Que représente-t-elle pour vous ? » Demanda-t-elle, cherchant à se rappeler si Tai lui avait parlé d’un quelconque frère ou cousin.
Non le père était mort, le mari aussi et la fille était une hors la loi dont personne ne se souciait.
« Et pour vous ? » Renvoya Jack.
Madame Wu se cala dans son fauteuil.
« Un revenu substantiel….
- Donnez-moi un prix. Grinça Jack.
- Et pourquoi vous vendrais-je ma Perle d’ Occident ?
- Parce que… Susurra Jack. Dans quelques mois elle pourrait être détrônée par une autre fille, et ne plus rien vous rapporter et là vous regretterez mon or.
- J’ai confiance en Lia. Répondit Madame Wu. Elle est la meilleure. Aucune fille n’avait aussi bien comblé mes clients jusqu’à présent. Du reste je suppose que c’est pour ça que vous voulez l’acheter. »
Jack serra les poings et hocha la tête en silence puis sentit la rage familière l’envahir en imaginant tout ce qu’elle faisait aux autres.
« Vous comprenez Capitaine Smith. Son immoralité, sa luxure et sa beauté sont les raisons pour lesquelles ma Perle d’Occident est inestimable. Je ne la céderai à aucun prix. Mais vous pouvez la visiter aussi souvent que vous le voulez. A condition d’y mettre le prix bien entendu. A présent je vous souhaite une bonne journée. » Le congédia Madame Wu.
Jack la regarda, les poings serrés et, blanc comme un linge, sortit. Il avait essayé. Mais elle avait refusé son argent. Tant pis pour elle. Puisque c’était ainsi, il volerait ce qu’il convoitait. Il était un pirate après tout. Perdu dans ses plans il butta en plein dans Jane, qui, les yeux brillants de convoitise, lui sourit lentement.
« Peut être pourrions-nous parvenir à un accord Capitaine Smith. » Souffla-t-elle tout bas.
Jack lui sourit avec le plus de charme dont il était capable et colla son corps à celui de la jeune fille qui semblait s’arrondir de jour en jour.
« Intéressée ?
- A la fumerie. Dans une heure. » Souffla Jane avant de se dégager.
Pensif, Jack se frotta le menton en la regardant s’éloigner. Finalement cette petite Jane allait peut être s’avérer utile.
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Une heure plus tard, Jack se trouvait affalé sur les litières moelleuses de la fumerie d’opium, le nez plissé de dégoût sous l’odeur suave de la drogue. Autour de lui, les hommes avaient le regard halluciné des habitués de ce produit et Jack reconnut avec consternation la plupart des hommes du Deadly Swan parmi les consommateurs. Jane arriva et se fraya un passage en terrain conquis. Sans un regard pour lui, elle se laissa tomber sur la litière qui jouxtait la sienne et commença à se préparer une pipe avec des gestes gracieux.
Jack porta une main machinale à sa flasque de rhum et attendit qu’elle prenne la parole.
« Ainsi vous voulez acheter Lia. Commença Jane en tirant une profonde bouffée, les traits de son visage se détendant sous l’effet du produit.
- Ça se pourrait …
- Je n’ai pas beaucoup de temps Capitaine Smith ou quel que soit votre nom. Répondit brutalement Jane.
- Smithie suffira. Répondit Jack. Combien en veux-tu ?
- Sa valeur actuelle est très grande… Commença Jane, un éclat avide dans le regard.
- Combien ? Souffla Jack.
- Deux milles pièces d’or. Annonça calmement Jane. Et l’assurance qu’elle ne remettra jamais les pieds à Singapour. »
Jack faillit s’étouffer à l’énoncé du prix. Deux mille pièces…. C’était toute sa fortune, la part qu’il restait du fabuleux trésor qu’ils avaient trouvé.
« Mille cinq cent. »
Jane se tourna dans sa direction et posa ses calmes yeux gris sur lui pour la première fois.
« Deux mille. Je ne suis pas stupide au point de la laisser pour moins que ça.
- Tu es dure en affaire. Répondit Jack.
- Vous la voulez non ? Ironisa Jane. Deux milles pièces est le prix pour la posséder. »
Jack ferma les yeux. Oui il la voulait. Il la désirait. Jane sourit en devinant ce à quoi il pensait et murmura.
« Vous pourrez lui faire tout ce que vous voudrez. La tuer, la revendre, peu m’importe à partir du moment où elle disparaît.
- Toi aussi tu la hais. Souffla Jack.
- Je veux récupérer ma place. Répondit Jane. Et je compte sur vous pour la faire souffrir. »
Jack soupira lourdement et imaginant une nouvelle fois le corps du vieil homme sur Elizabeth.
« D’accord. Dit-il en se levant. Deux milles pièces. Cette nuit. Et je te conseille de respecter ta part du contrat. »
Jane ne répondit pas, les yeux mi-clos elle aspira une longue bouffée, rêvant à sa richesse future.
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La nuit était tombée depuis longtemps. Jack, muni d’une bourse et lourdement armé attendait patiemment le long de la maison de passe d’où s’échappait des rires et des soupirs de plaisir qui attisèrent son désir. Bientôt il la posséderait. Et une fois qu’il aurait pris tout ce qu’il voulait, qu’il se serait rassasié d’elle, il la revendrait comme la putain qu’elle était.
Jane rentra dans la chambre d’Elizabeth, souriant comme à son habitude. Une bouffée de haine la traversa en découvrant la jeune femme allongée, la tête renversée tandis qu’elle fumait avec volupté, son corps mince tremblant sous l’urgence de son besoin. Jane s’approcha d’elle et nota au passage ses yeux assombris, plus languides que jamais. Elizabeth lui adressa un sourire chargé de promesses et vint coller son corps contre le sien, sa bouche frôlant son cou.
« Tu m’as manqué Jane … » Murmura-t-elle en effleurant ses cheveux.
Jane lança un bref regard au plateau abandonné dans un coin de la pièce, et soupira. Elle avait vidé la théière. Une fois de plus. Ce qui signifiait que son corps cherchait un assouvissement. Elizabeth lui lança un regard noyé de désir et commença à défaire la ceinture du vêtement de Jane, ses mains douces frôlant son corps.
« Toi tu ne me laisseras jamais. » Murmura-t-elle d’un ton portant une profonde tristesse.
Jane la regarda avec surprise avant de s’apercevoir que des larmes perlaient doucement aux yeux d’Elizabeth. Un sourire s’épanouit sur son visage et elle jeta un ballot de vêtements à la jeune catin.
« Mets ça Lia. »
Elizabeth s’étira d’un air lascif et sa bouche se referma sur un des tétons de Jane pour le lécher. Jane soupira de plaisir et savoura la caresse inattendue qui soulageait la douleur qu’elle ressentait dans sa poitrine gonflée. Jane inclina la tête et caressa les cheveux d’Elizabeth pour guider sa rivale jusqu’à son entrejambe. Ses gémissements de plaisirs résonnèrent dans la pièce alors qu’elle jouissait rapidement sous la langue désormais experte de son ancienne apprentie. Entre ses cuisses, Elizabeth poussa un nouveau soupir plein de tristesse.
« Toi je ne te perdrais pas. »
Jane haussa les épaules et se réjouit secrètement à l’idée de la peine qu’elle infligerait bientôt à la garce qui lui avait volé sa renommée. Elle défit le vêtement de soie d’Elizabeth et dévoila ses épaules.
« Change-toi Lia… » Souffla-t-elle.
Elizabeth lui fit un sourire perdu, le sourire que Jane avait appris à détester parce qu’elle avait compris que ce dernier était l’une des raisons qui faisaient que les hommes préféraient Elizabeth. La main de la jeune femme agrippa la pipe et prit une longue bouffée avant de découvrir avec surprise des habits sombres, masculins dans le paquet.
« Les clients ont de ces exigences. » Soupira Jane.
Elizabeth lui sourit en réponse et passa les vêtements à l’étoffe rêche tandis que Jane remontait ses cheveux et les attachait avec art.
« Suis-moi … » Murmura-t-elle en la prenant par le bras.
Elizabeth la suivit alors qu’elle l’entraînait dans un couloir sombre qu’elle n’avait pas remarqué auparavant. Finalement, Jane ouvrit une porte et Elizabeth sentit un courant d’air frais sur son visage pour la première fois depuis plus de six mois.
« Jane ? Je ne comprends pas… » Murmura-t-elle.
Jane serra son bras et la força à avancer.
« Tu vas vite comprendre. Cracha-t-elle. Et moi je vais enfin être débarrassée de toi. Tu vois, tu vas être exaucée toi qui voulais tellement changer de maître. Demain tout le monde croira que tu t’es enfuie. »
A cet instant la silhouette de Jack se découpa dans l’ombre et la voix rauque du pirate résonna dans l’air.
« J’ai failli attendre. »
Le cœur d’Elizabeth s’arrêta un bref instant et elle vit Jack lancer une bourse à Jane.
« Pour la catin. » Dit-il simplement.
Jane ouvrit la bourse et sourit de voir le tas d’or emplissant la bourse.
« Pas le temps de recompter chérie. » La pressa Jack, en jetant un regard mauvais vers Elizabeth.
Elizabeth secoua la tête et recula.
« Jack vous ne comprenez pas. Je ne peux pas vous suivre. Je. » Murmura-t-elle d’un ton douloureux.
Jack se raidit, la rage grandit encore en lui. Toutes les catins le suppliaient de les emmener avec lui… Toutes. Sauf elle. Il la saisit par le bras et serra le plus fort qu’il pouvait, la haïssant plus que jamais pour cette dernière insulte.
« Que tu le veuilles ou non tu es à moi. Gronda-t-il. Ma putain. Et crois moi je vais user de ton corps jusqu’à ce que tu me laisses enfin tranquille !! »
Jane éclata de rire et repoussa Elizabeth vers lui. Jack la reçut dans ses bras et son corps se tendit en la sentant contre lui, en sentant le cœur d’Elizabeth s’affoler. Elle avait peur de lui. Parfait. Ça ne faisait qu’attiser son désir.
« Jane… Gémit Elizabeth. Pourquoi fais-tu ça ? Tu sais ce qu’elle va faire quand elle saura ! Le cœur…
- Pauvre idiote. Siffla Jane avec haine. Cela fait des mois qu’il ne bat plus et qu’un autre l’a remplacé à la barre du Hollandais Volant. Nous l’avons tué dès qu’il ne nous a plus été utile.
- Non !!!! Non !! » Hurla Elizabeth cette fois.
Jack la regarda sans comprendre et croisa le regard chargé de haine de Jane. Cette dernière continua sans pitié, ses yeux luisant de plaisir de pouvoir enfin l’abattre.
« Si. Pauvre cruche … Si tu savais ce que tu m’as fait rire. Chaque jour je t’ai vue te donner à ces hommes pour préserver ton précieux mari. J’ai ri de tes angoisses, de ton dégoût alors que tu leur donnais chaque fois un peu plus de plaisir pour sauver ton cher William. »
Le corps d’Elizabeth s’affaissa mollement contre celui de Jack et il la retint avec fermeté.
« C’était pour ça. Souffla-t-il en comprenant pourquoi elle se vendait. Bien sûr je suis stupide. J’aurais dû me douter que tu ne faisais ça que pour ton forgeron. Te donner à moi uniquement pour le sauver !!! Lui encore !! Toujours lui !!! Quoique je fasse je n’existe pas hein Lizzie ? »
Jane sourit devant ce débordement de rage qui lui confirmait ce qu’elle avait soupçonné dès le premier jour. Cet homme la connaissait. Et il la désirait sûrement autant qu’il la haïssait.
« Emmenez-la… Murmura Jane à l’adresse de Jack. Je ne veux plus jamais la revoir. ».
Sans la regarder, Jack souleva Elizabeth dans ses bras et l’entraîna dans la nuit, son cœur battant à tout rompre alors qu’il songeait qu’enfin elle était à lui….
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Chargé de son précieux fardeau, Jack gravit la passerelle qui menait au Deadly Swan et se tourna vers Bonner.
« On lève l’ancre. Immédiatement. Ordonna-t-il en se dirigeant vers sa cabine, Elizabeth toujours inconsciente dans ses bras.
- Mais où va-t-on Jack !!!
- N’importe où … » Jeta le pirate qui posa Elizabeth sur son lit et referma la porte au nez de Bonner d’un coup de pied.
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Au bout d’un long moment, Elizabeth reprit conscience, son cœur brusquement alourdi alors qu’elle se rappelait les paroles de Jane. Will était mort. Elle avait échoué. Une fois de plus. Sa main se leva et chercha machinalement la pipe qu’elle tenait toujours à proximité de son lit.
Dans l’ombre, Jack la regardait faire. Elle s’était donné à d’autres pour Will. Comme elle l’avait embrassé pour Will. Comme elle l’avait tué pour ce foutu Will encore !!! Il se leva lentement et s’approcha d’elle à pas mesurés. Elle était belle. Son visage était toujours aussi envoûtant à la lumière des bougies. Mais elle n’était plus la petite fille chérie du Gouverneur. Elle n’était plus la Lady hautaine qui se permettait de lui marchander ses baisers. Ni la pirate qu’il avait fait Reine dans l’espoir qu’elle le voit enfin. Peu importe les raisons elle restait une putain capable de vendre son corps au plus offrant. Et il s’avérait que le plus offrant … C’était lui.
« Regarde-moi. » Ordonna-t-il d’une voix rauque.
Elizabeth releva le visage, les yeux brillants de larmes.
« Jack… Je, je ne savais pas. Tous ces mois… Pour Will et lui il… »
Jack sentit son cœur se tordre douloureusement dans sa poitrine. Will encore. Même mort elle continuait à ne jurer que par son minable forgeron.
« Bien sur. Sinon jamais tu ne te serais donnée à moi Lizzie. Les mains d’un pirate sur ta précieuse chair… Voilà qui est impossible hein !!! Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour toi trésor. Je t’ai achetée. Parce que maintenant j’ai suffisamment d’argent pour m’offrir ma putain personnelle. »
Elizabeth blêmit en entendant la haine qui faisait vibrer sa voix une fois de plus.
Les mains tremblantes, Jack s’approcha d’elle, la détestant de le rendre aussi vulnérable. Personne ne l’avait jamais blessé comme elle. Et il ne lui laisserait plus jamais l’occasion de le faire. Avec un soupir de rage il tira sur son pantalon et exhiba sa nudité sans pitié, ses doigts se pressant entre ses cuisses ouvertes. La vague de désir le prit presque par surprise et il défit sa ceinture pour libérer son sexe gonflé.
« Je vais te donner ce que tu mérites. Maintenant c’est moi qui commande Madame Turner … »
Un gémissement étouffé lui répondit alors qu’il s’enfonçait en elle d’un coup de rein violent. Elle était là. Elle était à lui. Il pouvait la prendre à n’importe quel moment. La tuer ou la torturer. Lui faire l’amour ou au contraire la faire hurler. Elle ne pouvait plus se dérober à lui. Pas maintenant qu’il savait ce qu’elle était en réalité. Un râle désespéré lui échappa alors qu’il allait et venait en elle. Elle était douce, étroite, chaude. Plus qu’aucune autre catin. Il l’aimait, enfin il aimait son corps, elle était douée, songea-t-il en se penchant sur elle pour prendre ses lèvres. Sa langue goûta le sel des larmes qu’elle avait versées pour Will.
Sous lui Elizabeth gémit et son corps se tendit vers Jack. Son plaisir grandissait à chaque coup de rein du pirate, la faisant se sentir plus coupable encore… Will était mort. Et elle faisait l’amour avec Jack, y prenant plus de plaisir que jamais… Il avait raison, elle n’était qu’une putain. Elle se détestait.
Le cri de jouissance de Jack résonna dans la cabine alors qu’il se lâchait en elle, ses mains se crispant sur la taille fine d’Elizabeth.
Sans douceur, il se retira d’elle et remonta son pantalon. Ses doigts cherchèrent son compas et il l’ouvrit avec précipitation, soulagé de voir l’aiguille se fixer enfin… Sur le lit, Elizabeth gémit faiblement, secouée par une toux rauque et Jack releva le visage vers elle brièvement.
« Ça ne marchera pas trésor. Je me fiche de ce qui peut t’arriver. C’est de me soucier de toi qui m’a conduit à faire des erreurs. Je ne suis pas ton petit forgeron. Et du reste, à présent j’ai tout de toi. Murmura-t-il d’un ton haineux. Tu ne peux plus rien me marchander catin. »
Elizabeth ne répondit pas, sa poitrine se souleva faiblement alors que le sang emplissait sa bouche. Avec un dernier regard méprisant Jack baissa les yeux sur le compas et constata avec dépit que l’aiguille tournait à nouveau en tous sens. D’un geste rageur, il referma le compas et se dirigea vers la porte.
« Je reviendrais te voir. Tu seras plus sensuelle la prochaine fois Lia. Tu auras intérêt à l’être. Tu n’as pas fini de me rembourser. » Cracha-t-il avant de claquer la porte derrière lui.
Une fois dehors, Jack appuya sa tête contre le bois du Deadly Swan et soupira de frustration. Il la désirait encore ….
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A Singapour, Jane poussa un cri de rage. Assise sur son lit, elle crispa ses doigts sur les pièces que lui avait remises Jack. L’argile dont elles étaient constituées les faisait fondre entre ses mains. Seules vingt pièces étaient d’or, celles du dessus.
D’un geste rageur, elle jeta la bourse au sol, d’où s’échappa le mot plié qu’elle contenait.
Ne fais jamais confiance à un pirate….
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