Chapitre 15 : Jack trouve son maitre


Sur l'Endaviour Trader ,

 

Jack inspira longuement l'air iodé de la mer tandis que Mercer se tenait derrière lui, la main posée presque négligemment sur le manche du petit couteau qui ne le quittait jamais. Jack ferma brièvement les yeux lorsque la brise lui fouetta le visage. Il sourit lentement, simplement heureux de retrouver la seule maîtresse à laquelle il soit toujours resté fidèle, la mer.

« Suivez-moi Sparrow nous allons vous installer dans vos quartiers. » lui lança Mercer.

 

Jack sursauta et se retourna vers son gardien.

« Dis-moi l'ami ça ne te fait rien d'être le larbin de Beckett ? »

Mercer le fixa et Jack prit son absence de réaction comme un encouragement.

« Je veux dire, tu pourrais exister par toi-même, être je ne sais pas, le Capitaine Mercer ! »

Devant la mine placide de Mercer, Jack se reprit.

« Oui enfin… C'est vrai que ça ne sonne pas très bien mais tu pourrais, je sais pas changer de nom ? Smith par exemple.

- Essaieriez-vous de me corrompre Sparrow ? »

 

Jack le regarda avec hésitation et Mercer poursuivit sans la moindre émotion.

« La femme que Lord Beckett a épousé a essayé elle aussi. »

Jack haussa le sourcil.

« Et qu'a-t-elle offert ?

- Elle-même, lâcha Mercer avec une pointe de mépris.

- Je suppose que tu as refusé », soupira Jack.

Mercer lui répondit par un regard noir et Jack le regarda avec effarement.

« Dis… T'es pas eunuque au moins ? »

Mercer se contenta de le fixer et lui désigna la cabine.

« Dépêchez-vous Sparrow. »

 

()()

 

« Pourquoi Jack ne revient-il pas ? Et Elizabeth ? Pourquoi n'est-elle pas là ? Elle aurait dû venir non ou alors c'est demain ou

- Pour l'amour de Dieu Turner taisez-vous ! » le coupa James Norrington sous les regards approbateurs du reste de leurs compagnons de cellule.

Will fixa James avec rancœur.

« Je m'inquiète pour elle ! Une chose que vous ne pouvez apparemment pas comprendre. »

James pâlit et se releva d'une démarche rendue hésitante par l'abus de rhum.

« Il me semblait vous l'avoir déjà dit Turner… Ne croyez pas être le seul homme au monde à vous soucier d'Elizabeth. »

 

Will le toisa.

« Si vous vous étiez soucié d'elle jamais vous n'auriez apporté le cœur à Beckett. »

Norrington accusa le coup le fixa d'un air railleur.

« Et qu'étais je sensé faire ? Vous le donner ? En quoi cela aurait-il aidé Elizabeth ?

- J'aurais libéré mon père. Et après ça Elizabeth et moi nous nous serions mariés.

- Belle perspective en effet, navré de ne pas avoir servi vos intérêts Turner. » Ironisa James.

Will le toisa avec haine tandis que Pintel et Ragetti échangeaient des regards amusés.

« Vous ne l'avez jamais supporté n'est-ce pas ? Qu'Elizabeth rompe vos fiançailles pour m'épouser, reprit Will.

- Il n'y a pas que mes fiançailles avec Elizabeth qui puissent être brisées Turner. Et si j'en crois ce que j'ai vu pendant mon séjour sur le Black Pearl, je doute que vos plans aient aboutis. Y compris si je n'avais pas donné le cœur à Beckett. »

Will blêmit.

« Que voulez-vous dire ? »

James ne put retenir un ricanement amer.

« Demandez plutôt à Sparrow quand il reviendra. »

 

Cette fois Will baissa les yeux et garda le silence, troublé par les paroles de Norrington qui alla se resservir. Pintel et Ragetti soupirèrent déçus à la pensée de la bagarre qu'ils avaient espérés.

« Y'a jamais rien à attendre des gens de la Navy, soupira Ragetti.

- C'est pasque c'est pas des pirates », expliqua Pintel.

 

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La nuit était tombée depuis quelques heures lorsque Jack réussit enfin à se libérer de ses fers. Le pirate regarda ses mains libres avec un large sourire puis se leva sans bruit. Il devait trouver le cœur. La porte grinça légèrement et Jack lui renvoya un regard paniqué avant de s'immobiliser, aux aguets. Sur le pont tout était silencieux. Le sourire de Jack revint et il commença à avancer, prenant garde à ne pas faire craquer les planches du navire.

 

La troisième cabine qu'il entrouvrit était la bonne. Il lui suffit d'un coup d'œil pour repérer le coffre. Mercer lui tournait le dos. Toujours sans faire de bruit, Jack s'approcha du cerbère et saisit un lourd chandelier. Une planche grinça et Mercer se retourna, surpris. Jack ne lui laissa pas le temps de crier. Sans hésiter il abattit le chandelier sur son crâne et vit avec soulagement Mercer s'écrouler.

« L'improvisation y'a que ça de vrai. » triompha le pirate en redressant Mercer.

 

Là il commença à fouiller les poches de l'homme. Sa main rencontra un manche poisseux et il la retira avec dégoût. C'était du sang frais.

« Blahhhh ! »

Jack fixa Mercer et aperçut alors un cordon sombre autour de son cou. Sans hésiter il arracha la chemise de l'homme.

« Ne crois pas que j'ai envie de te faire des trucs hein. » lança t'il à Mercer, toujours inanimé.

Sa main se referma sur le cordon et il l'arracha d'un coup sec. Il avait la clef. A pas de loup, Jack se dirigea vers le coffre.

 

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Lorsqu'Elizabeth rouvrit les yeux, il faisait encore nuit. Ensommeillée, la jeune femme se redressa et sa main se plaqua instinctivement à l'endroit où dormait habituellement Beckett. Elle mit quelques secondes à se souvenir des raisons du vide et grimaça à la pensée de Lord Goldmin. Elle avait été stupide, naïve de croire que cet homme l'aiderait sans rien exiger en retour.

« Quand je pense qu'ils méprisent les pirates, maugréa Elizabeth. Ils ne valent pas mieux. »

 

Cette fois bien réveillée, Elizabeth regarda son chevet et saisit le broc d'eau. Vide. La jeune femme hésita. Elle avait soif. Elle mourrait de soif en fait. Elle regarda le cordon qui lui permettait d'appeler un domestique puis sourit. Elle n'appellerait pas. Au contraire, c'était l'occasion de tester la surveillance de la demeure, Mercer parti, elle ne risquait pas grand-chose.

 

Elizabeth referma soigneusement sa robe de chambre sur elle et avança silencieusement jusqu'à la porte. Là, le broc à la main elle se dirigea vers les cuisines. La maison était si calme qu'elle semblait déserte. Si elle trouvait où Beckett gardait les clefs des cellules peut être que… Oubliant immédiatement sa soif, Elizabeth se dirigea en silence jusqu'au bureau de Beckett et l'ouvrit.

 

La pièce était sombre mais la jeune femme la connaissait maintenant suffisamment bien pour pouvoir s'y orienter sans l'aide d'une chandelle. La jeune femme avança jusqu'au bureau et posa le broc sur ce dernier avant de s'attaquer aux tiroirs. Le premier ne contenait que des papiers et elle souleva à la hâte les liasses avant de le refermer. Dans le second elle trouva des encriers et plusieurs sceaux. Elle grimaça et le referma avant de se raviser. Un sceau pourrait un jour être utile. L'objet se retrouva fourré à la hâte dans sa robe et elle se pencha sur le troisième.

 

Cette fois, elle sentit une résistance. Le cœur d'Elizabeth accéléra et elle chercha de quoi l'ouvrir. Sa main se referma sur le coupe papier qui trônait et elle le passa résolument dans la fente du tiroir.

Elle grimaça et força.

« Allez... murmura-t-elle.

- Vous ne réussirez qu'à abimer le bois, ce que vous cherchez n'est pas ici. » Déclara soudain une voix venue du fauteuil situé à quelques pas et qui était orienté face à la cheminée.

 

Surprise, Elizabeth poussa un cri d'effroi et lâcha le coupe papier qu'elle tenait. La jeune femme porta la main à son cœur pour calmer ses battements désordonnés et soupira.

« Vous avez failli me faire mourir de peur. » lui lança t'elle d'un ton de reproche.

Beckett se leva lentement et lui fit face une moue ironique aux lèvres.

« C'est plutôt moi qui devrais vous faire ce reproche, que faites-vous dans mon bureau en pleine nuit ? »

Elizabeth rougit vivement et referma sa main sur le broc avec aplomb.

« J'étais venue le remplir. »

Beckett soutint son regard et sourit.

« Je constate avec plaisir que vous vous êtes remise de vos émotions de la soirée. Ce qui ne m'étonne pas. Une femme honnête en aurait été bouleversée mais je ne m'attendais pas à cela de votre part. »

Elizabeth serra le broc de toutes ses forces et avança vers la porte.

« Il est un peu trop tôt pour les insultes, je retourne me coucher. »

 

Beckett la saisit par le poignet et elle poussa un cri de rage.

« Lâchez moi, vous me faites mal.

- Si vous ne portiez pas mon enfant je ne me contenterais pas de votre poignet, siffla Beckett. Vous ne cessez de déroger à notre accord, Elizabeth. Dans ces conditions comment pourrais-je vous faire confiance ?

- Vous ne le pouvez pas. » Rétorqua Elizabeth avec haine.

Ils s'affrontèrent du regard et le visage de Beckett se durcit.

« Je verrouillerai personnellement votre porte chaque nuit à partir d'aujourd'hui. »

Elizabeth le toisa.

« Faites comme il vous plaira, du moment que cela vous empêche d'entrer. »

Beckett sourit moqueusement.

« Vos charmes ordinaires ne sont pas irrésistibles Elizabeth, n'importe quelle catin, même la plus banale, en possède autant.

- Dans ce cas, épousez une catin, lui rétorqua Elizabeth.

- Voyons ma chère, c'est ce que j'ai fait. »

Elizabeth le fixa et sortit du bureau en claquant la porte derrière elle.

 

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Le cœur était dans sa main. Jack le sentait palpiter et observait avec une fascination mêlée d'effroi le morceau de chair rougeâtre. Son autre main agrippait le couteau qu'il avait dérobé à Mercer et il prit une inspiration.

« Je ne ferais pas ça à votre place Sparrow. »

Jack se retourna d'un bloc.

« Oh vous n'êtes pas mort ? »

Mercer lui adressa un regard las et Jack leva le couteau.

« Au contraire l'ami, c'est ma liberté que je tiens dans mes mains.

- Ainsi que la mort de Lady Beckett et de tout votre équipage.

- Je ne crois pas » rétorqua Jack.

Le pirate appuya la lame contre le cœur et Mercer reprit d'un ton nonchalant.

« Faites-le donc. Tentez votre chance. Dès que le premier de vos hommes posera le pied à Port Royal, Lady Beckett sera abattue. Mais si vous pensez être plus rapide… »

 

Jack blêmit et hésita. Poignarder le cœur et naviguer à jamais. Et condamner Elizabeth. Ou alors suivre le plan de Beckett et être enfermé à nouveau. Le visage du pirate s'emplit de consternation et Mercer reprit avec impatience.

« Décidez-vous ! »

Jack ferma les yeux durant une fraction de seconde et sa main relâcha le couteau qu'il tenait. Il ne pouvait pas risquer la vie d'Elizabeth. Il ne pourrait pas devenir immortel avec sa mort sur la conscience.

 

Mercer lui adressa un regard vaguement amusé et Jack grimaça.

« Finalement j'ai jamais trop aimé les tentacules. » plaisanta t'il.

Mercer commençait à approcher lorsque le tocsin résonna sur le navire.

« Maelström droit devant ! » hurla un officier.

Jack sursauta et se précipita vers le pont, suivi par Mercer.

« Sparrow ! Revenez ! »

La main de Mercer se referma sur l'épaule de Jack.

« Rentrez immédiatement, vous ne réussirez qu'à vous faire tremper.

- Oh… Le toutou a peur d'être tout mouillé ? Rentre si tu veux l'ami, moi je reste ici. Ce qui pourrait bien te sauver la vie. »

 

Jack s'avança vers le pont et brandit le cœur.

« Calypso ! Regarde ! »

Derrière lui, Mercer avança et Jack se tourna vers lui.

« Regarde comment on négocie l'ami. »

Un mugissement fit trembler le navire et plusieurs soldats se signèrent. Jack se tourna vers eux.

« Ne vous en faites pas, Caly est une vieille amie, était, fut » hésita brutalement Jack.

Mercer se glissa derrière lui.

« Bon sang Sparrow dépêchez-vous. »

Jack déglutit et leva le cœur aussi haut qu'il le pouvait.

« Regarde, j'ai ce que tu désires, Caly .On s'est toujours bien entendus toi et moi et… »

 

Le vent retomba aussi vite qu'il s'était levé et une forme liquide apparut sur le pont.

« Jack Sparrow…. Susurra une voix.

- Tia Dalma, pardon Calypso, répondit le pirate en souriant. Vous avez vu c'est Calypso et elle accepte de me parler » pavoisa t'il.

La forme se solidifia et la nymphe prit la forme de Tia Dalma. Le regard de cette dernière se posa sur le cœur.

« Le cœur de Jones, donne-le moi Jack.

- Tu sais qu'il faut me payer. » Répondit le pirate.

Ils échangèrent un sourire complice et Calypso ferma les yeux.

« Soit, que veux-tu ?

- Que tu laisses les navires tranquilles, ceux de Beckett et ceux des pirates ! Et le Black Pearl et »

 

Jack s'interrompit net. Tia Dalma venait de se figer, incrédule.

« Ahsla sala vecba Calypso….. je te retiens » souffla Mercer en poussant Jack.

Calypso poussa un hurlement alors qu'une brume blanche s'échappait de sa bouche.

« SPARROW JE TE MAUDIS ! » hurla t'elle d'une voix déformée par l'angoisse.

Jack blêmit et se précipita vers Mercer.

« Arrête ! »

 

L'homme ne répondit pas et Jack se retrouva cerné par des fusils. A quelques pas, Calypso semblait être en pleine agonie.

« Pourquoi es tu aussi cruel ? » demanda t'elle d'un ton douloureux à Jack.

Le pirate blêmit et avança.

« Je n'étais pas au courant… »

 

Mercer, eut un sourire satisfait alors qu'il inclinait la vasque dans laquelle il avait disposé plusieurs objets destinés à recueillir le pouvoir de Calypso. La nymphe se laissa tomber sur le sol, les volutes de brume de plus en plus épaisses.

 

Jack frissonna et se saisit de l'épée du soldat le plus proche.

« Hors de question que je te laisse faire ça l'ami ! » lança t'il à Mercer.

Avant que quiconque ait pu l'en empêcher, Jack transperça le cœur.

 

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Elizabeth referma doucement la porte de sa chambre derrière elle et courut se remettre au lit, tremblante. Elle ne supportait plus Beckett. Elle aurait du le tuer avec son coupe papier, le

 

La porte s'ouvrit et elle leva les yeux.

« Je croyais vous avoir interdit ma chambre. » lança-t-elle à Beckett.

Ce dernier avança et déposa un broc d'eau fraiche sur le chevet ainsi qu'une tasse fumante. Elizabeth huma l'air avec méfiance.

« Qu'est-ce que c'est ?

- Un mélange d'herbes calmantes. » Lui déclara le Lord.

La jeune femme referma sa main sur la tasse et le regarda.

« J'ai pensé que ça vous ferait du bien. Ainsi qu'à l'enfant. »

Surprise, Elizabeth le dévisagea.

« Buvez, je ne suis pas un menteur contrairement à vous. » s'impatienta Beckett.

 

Elizabeth obéit. La tisane était agréablement sucrée et elle sourit malgré elle.

« Quel dommage que vous ne soyez pas toujours ainsi. » soupira Beckett qui remontait la couverture sur elle.

Elizabeth se laissa faire et le fixa, incertaine.

« Vous êtes presque plaisante comme ça, même si je suis bien placé pour savoir que votre nature est toute autre. Enfin un sot comme Turner pourrait se laisser abuser par votre feinte douceur. » Persifla Beckett.

Elizabeth crispa ses doigts sur la tasse.

« Vous n'avez aucun droit de me juger Lord Beckett. Vous ne me connaissez pas.

- Et je n'en ai pas le moindre désir, le peu que j'ai vu me suffit. Pauvre Turner ou Sparrow ou je ne sais lequel prendra ma suite. A côté de la vie avec vous ma prison lui semblera être un paradis. »

 

Elizabeth se troubla et des larmes irrépressibles montèrent à ses cils.

« Sortez maintenant. Vous avez fait tout le mal que pouviez faire ce soir. » Murmura t-elle.

Le sourire moqueur qu'arborait Beckett s'effaça et il la regarda avec attention.

« Vous pleurez. » constata-t-il d'un ton surpris.

Elizabeth serra les mâchoires et se tourna vers lui, folle de rage à l'idée qu'il puisse croire que ce qu'il pensait d'elle ait de l'importance à ses yeux

« SORTEZ ! » hurla t'elle en lui jetant sa tasse au visage.

 

Beckett esquiva de peu, se leva puis la toisa d'un regard dur.

« Pardonnez-moi Elizabeth, pendant une seconde j'ai cru que le fait d'être bientôt mère ferait de vous une femme. Mais je me suis trompé. Vous n'êtes qu'une putain qui joue à être pirate. »

Elizabeth le regarda sortir, les mains crispées sur le drap. Une fois seule, elle fondit en larmes… Le pire c'était qu'elle ne savait même pas pourquoi son cœur était si lourd.

 

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Jack regarda le cœur embroché pendant quelques secondes avant de relever la tête.

« Il se passe rien. C'est pas normal. Il devrait se passer quelque chose ! » Ragea t'il tandis que Calypso retombait sur le pont, inconsciente.

Mercer confia la vasque à l'homme le plus proche et se tourna vers Jack.

« Tssss vous avez vraiment cru que Lord Beckett vous laisserait approcher du vrai cœur de Jones ? »

 

Jack écarquilla les yeux, choqué. C'était impossible, personne ne pouvait…

 

« Ramenez ça en cellule et enchainez le correctement cette fois. » ordonna Mercer.

Jack glapit alors que les soldats l'entrainaient. A l’horizon, il aperçut une gerbe d'eau. Le pirate baissa les yeux sur la nymphe inconsciente et son cœur se serra. Il n'avait pas besoin d'y voir plus pour savoir que le Hollandais Volant approchait. Ni qu'on lui dise quelle âme Jones venait chercher.


Chapitre 14                                                                                                      Chapitre 16


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Commentaires: 6
  • #1

    Sharkna (mercredi, 02 mai 2012 22:38)

    je suis vraiment surprise j'étais persuadé que c'était le vrais cœur

  • #2

    JessSwann (mercredi, 02 mai 2012 22:41)

    Jack aussi l'était mdrrr

  • #3

    Elizabeth Swann Kenway (dimanche, 11 mai 2014 01:14)

    Mercer est enfaite pire que Beckett, aucune émotion, aucune pitié,froid, c'est un vrai psychopathe du XVIIIe siècle >_<

  • #4

    Jess Swann (dimanche, 11 mai 2014 09:10)

    Ah oui, j'ai toujours considéré que Mercer était pire ^^

  • #5

    Chloé (lundi, 27 novembre 2017 16:05)

    Oh le sadique ! Je le hais !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    lol ^^

  • #6

    Jess Swann (lundi, 27 novembre 2017 21:58)

    Mdrrr oui hein, c'est une belle partie entre Liz & Beckett ^^