L‘Empress,
La première chose dont Hector Barbossa eut conscience ce fut de l’eau fraîche qui ruisselait sur son front. Le pirate grommela puis se força à ouvrir les yeux. Là, il vit le visage d’Elizabeth Swann penché sur le sien.
« Bonjour Capitaine Barbossa. Contente de vous revoir parmi nous. » déclara la jeune femme.
Barbossa nota le linge qu’elle tenait et en déduit que l’eau venait de là.
« A boire… » Coassa-t-il, la gorge sèche.
Elizabeth tendit la main vers une gourde et l’inclina doucement vers ses lèvres craquelées.
« Allez-y doucement » lui conseilla-t-elle.
La main de Barbossa se referma sur son poignet et le pirate la força à verser plus vite. Il ferma les yeux de contentement. Il n’aurait jamais cru qu’il trouverait autant de plaisir dans le simple fait de boire de l’eau. Une fois sa soif apaisée, il fixa Elizabeth.
La jeune femme se força à lui sourire. Après tout, les choses commençaient plutôt bien pour elle. Elle venait de lui sauver la vie ce qui ne manquerait pas de le mettre en confiance.
« Où sommes-nous ? » demanda Barbossa
Elizabeth se raidit. Et s’il avait perdu la mémoire ?
« A bord de mon navire, l’Empress »
Barbossa ne répondit pas et l’angoisse d’Elizabeth augmenta.
« Capitaine Barbossa ? Vous vous souvenez de moi ? »
Barbossa la fixa. Elizabeth Swann Turner… Que faisait elle donc ici ? Enfin pas à bord de l’Empress bien sûr mais pourquoi diable…
« Hector ? »
Contrarié par son interruption, Barbossa la toisa.
« Je me souviens de vous Madame Turner. Tout comme je me rappelle que vous m’avez laissé dans une chaloupe la dernière fois que nous nous sommes vus. »
Elizabeth grimaça. En vérité, Barbossa se souvenait peut être d’un peu trop de choses.
« Oh allons Capitaine Barbossa ce n’est qu’une broutille… »Plaisanta-t-elle.
Barbossa sentit la rage monter à mesure que les souvenirs lui revenaient. Il y avait eu Elizabeth. La manière dont elle l’avait ridiculisé. Puis Jack Sparrow avait retourné la situation en sa faveur jusqu’à la mutinerie. Cette pensée finit de le mettre hors de lui et il saisit la jeune femme par le col.
« Une broutille !!! C’est à cause de vous que je me retrouve ici !! Je ne sais pas ce qui me retiens de vous briser la nuque, » ragea-t-il.
Elizabeth hoqueta et le repoussa sans douceur, le forçant à desserrer son étreinte
« Peut-être que les armes de mes hommes braquées sur votre tête sont une raison suffisante. » cracha-t-elle.
Barbossa cilla et nota qu’effectivement, les deux hommes présents dans la cabine avaient leurs pistolets braqués sur lui.
« J’aurais cru que vous auriez au moins la décence de me remercier pour avoir sauvé votre vie » ragea Elizabeth en se levant.
Barbossa la suivit du regard pendant qu’elle se tournait vers ses hommes.
« Faites lui prendre un bain. Il empeste » ordonna-t-elle avant de sortir d’un pas décidé.
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Une fois à l’extérieur de la cabine, Elizabeth laissa échapper un gros soupir découragé. Les choses s’annonçaient mal. Non seulement Barbossa ne se montrait pas des plus reconnaissants, mais en plus il semblait la tenir responsable de ce qui lui était arrivé.
La jeune femme fixa l’horizon et son cœur se serra en voyant le soleil se coucher. Encore un jour de plus sans Will. Elle songea au jeune homme et soupira. Elle avait été folle de croire que c’était possible, de croire qu’elle pouvait briser le cœur d’un homme comme Hector Barbossa.
Avec un nouveau soupir, Elizabeth donna l’ordre de mettre le cap vers le sud.
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Même s’il aurait préféré souffrir mille morts que de l’avouer, Barbossa appréciait sans réserve le bain chaud qu’Elizabeth lui avait fait administrer. Ses muscles se détendirent sous l’effet de la chaleur et il ferma les yeux. Il revenait de loin cette fois. Si Elizabeth ne l’avait pas trouvé…
Cette pensée fit sursauter Barbossa. Comment se faisait-il qu’elle l’ait trouvé justement ? Et pourquoi elle ??? C’était le genre de questions qu’il valait mieux élucider et vite.
Barbossa se leva dans une gerbe d’eau et fixa les hommes qui le surveillaient. Sous le prétexte de lui venir en aide en cas de faiblesse bien sûr. Mais il ne s’y trompait pas. Elizabeth le faisait surveiller, ce dont il ne pouvait lui en tenir rigueur : il aurait agi de la même manière. Il s’approcha de l’un des deux hommes.
« Ce n’est pas trop difficile de servir une femme ?» susurra-t-il.
L’homme ne répondit pas et Barbossa s’apprêtait à répondre lorsqu’une voix retentit.
« Il est sourd. »
Le capitaine se retourna et croisa le regard décidé d’un marin qu’il ne connaissait pas.
« Qui es-tu ?
- Jal. Le second du Capitaine Turner.
- Entièrement dévoué je présume. » le testa Barbossa.
Le chinois ne sourit même pas.
« Nous l’avons choisie comme capitaine. Elle m’a dit de vous apporter ça. » ajouta-t-il en désignant un tas de vêtements soigneusement pliés.
Barbossa avança vers ces derniers sans soucis de sa nudité. Là il déplia une longue tunique asiatique, à la mode de celles qu’affectionnait Sao Feng. Furieux, le pirate se tourna vers le second.
« Si vous croyez que je vais porter ça ! » rugit il
Cette fois Jal sourit légèrement.
« Elle a dit que vous répondriez ça. Et elle m’a aussi dit de vous dire que c’était ça ou le repas avec l’équipage. Entièrement nu. »
Barbossa tiqua et s’empara des vêtements.
« Dites à votre Capitaine que je la rejoindrais sur le pont. » Marmonna-t-il.
Jal s’inclina et Barbossa se retourna. Ce faisant il ne put retenir un petit sourire. Il devait admettre qu’il aimait beaucoup le style du Capitaine Swann. Sans doute parce qu’il lui en rappelait un autre.
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Malgré son angoisse, Elizabeth ne put contenir son amusement en voyant Barbossa sortir de sa cabine, vêtu d’une longue tunique.
« Vous êtes ravissant Capitaine Barbossa. » pouffa-t-elle.
Le pirate la toisa.
« A quoi jouez-vous Madame Turner ?
- Qui vous dit que je joue ? Et c’est Capitaine.» Rétorqua Elizabeth, plus à l’aise alors qu’elle sentait la conversation glisser vers un terrain plus familier.
Barbossa s’empressa de la détromper.
« Pas de ça avec moi Elizabeth. Je ne suis pas un de ces abrutis béats d’amour que vous fréquentez d’ordinaire. D’ailleurs en parlant de ça où est le dernier en date ? Li je ne sais quoi. »
Le visage d’Elizabeth s’assombrit et elle détourna le visage.
« Il est mort sur l’île de la Muerta. »
Barbossa haussa les épaules.
« C’est arrivé à d’autres avant lui…
- Je doute qu’il puisse revenir. Ou même qu’il le veuille. » rétorqua Elizabeth sans le regarder.
Un silence s’installa puis Barbossa reprit.
« Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez Madame Turner ? »
Elizabeth se força à se ressaisir. Elle ne devait pas penser à Lee. Pas maintenant.
« Oui. »
Un nouveau silence puis Barbossa grinça.
« Qu’espérez-vous obtenir de moi Capitaine Turner ?
- Mais je, rien. » Balbutia Elizabeth qui n’était pas préparée à la question si vite dans la conversation.
Barbossa lui saisit le bras et la força à le regarder.
« Ne me prenez pas pour un imbécile Elizabeth. Ça tient du miracle qu’un navire croise au large de l’île où Sparrow m’a laissé. Et voilà qu’en plus c’est le vôtre. Qu’attendez-vous de moi ?
- Lâchez-moi. » siffla Elizabeth entre ses dents.
Les deux adversaires se jaugèrent un instant du regard et Barbossa relâcha lentement son bras.
« N’espérez pas vous en tirer comme ça. »
Elizabeth le toisa avec hauteur.
« Nous parlerons dans ma cabine.
- Qu’attendons-nous pour nous y rendre dans ce cas ?
- Je ne sais pas, peut être que mes hommes l’aient débarrassée de la crasse et de la puanteur que vous avez ramené avec vous ? » Ironisa Elizabeth.
Vexé, Barbossa se détourna et Elizabeth se força au calme. Ce n’était pas ainsi qu’on séduisait un homme ! Elle se força à prendre une mine avenante.
« Suivez-moi Hector »
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Surpris, le pirate reconnut la cabine dans laquelle il s’était réveillé. Sauf qu’elle était désormais propre. Elizabeth lui désigna un siège et s’assit. Gêné par sa tunique Barbossa s’apprêtait à faire de même lorsqu’il aperçut son chapeau, soigneusement rangé.
« Oh ! » S’exclama-t-il en se précipitant vers celui-ci.
Elizabeth haussa le sourcil et ne put retenir un petit rire en le voyant s’empresser de le remettre sur sa tête.
« C’est grâce à ce chapeau que je vous ai retrouvé. Déclara-t-elle. Nous explorions les îles alentour quand je l’ai vu. Alors je me suis dit que vous aviez peut être besoin de l’aide d’une amie… »
Barbossa s’avança jusqu’à la table de travail de la jeune femme.
« Depuis quand sommes-nous amis ? » lui demanda-t-il.
Son œil acéré nota les calculs d’Elizabeth et il ne lui laissa pas le temps de répondre.
« Que cherchiez-vous sur ces îles Elizabeth ? »
Agacée par sa propre négligence, Elizabeth lui arracha la carte des mains.
« Ça ne vous regarde pas… Maintenant si vous préférez que je vous y raccompagne, la chose est faisable. »
Barbossa la fixa.
« Ne croyez pas vous en sortir comme ça. Vous me devez un navire Miss Swann. Ou plutôt vous me devez le Pearl.
- Je ne vous dois rien du tout ! S’insurgea Elizabeth.
- Oh que si !! »
Ils se firent face ànouveau et leurs mains cherchèrent leurs pistolets. Celle de Barbossa ne rencontra que du vide et Elizabeth appliqua le canon de son arme sur le front du pirate.
« Oh que non… » Susurra-t-elle.
Barbossa déglutit.
« Allons Capitaine Turner, on ne va pas se fâcher pour si peu, entre amis .. »
Elizabeth sourit lentement.
« Je croyais que nous n’étions pas amis ? »
Barbossa rit nerveusement alors qu’elle appuyait un peu plus son arme sur son front.
« Une plaisanterie ma chère. »
Elizabeth s’esclaffa et baissa son arme.
« Après tout j’étais comme qui dirait témoin à votre mariage, » plaisanta Barbossa en approchant lentement sa main de l’arme de la jeune femme.
Cette dernière sourit un peu plus puis releva brusquement son bras et le mit en joue
« Pas de ça sur mon bateau Hector. » déclara-t-elle d’une voix glaciale.
Barbossa s’assit et Elizabeth sourit.
« Simple mesure de précaution, une pomme ? » Proposa-t-elle.
La bouche d’Hector s’assécha à la vue du fruit. Cela faisait si longtemps qu’il n’en avait pas mangé… Il tendit la main et s’en empara.
« Maintenant dites-moi ce que vous voulez » exigea-t-il avant de mordre de bon cœur dans le fruit.
Elizabeth le regarda faire. Elle prit une inspiration. La suite de son plan dépendait de ce qu’elle allait dire maintenant. Elle lui adressa un sourire désarmant.
« Très bien Capitaine Barbossa. Le fait est que j’ai besoin de vos services…
- Pour ? » Demanda Barbossa.
Écœurée, Elizabeth détourna les yeux à la vue du fruit dégoulinant dans sa barbe
« Calypso m’a proposé un échange. La liberté de Will contre le Sceptre de Thor. » déclara-t-elle.
Barbossa haussa les sourcils
« Le sceptre de Thor ???
- Voilà bien le problème ! Personne n’en a jamais entendu parler. Mais je me suis dit que si quelqu’un pouvait m’aider ce serait vous, » minauda Elizabeth.
Elle examina le pirate tandis qu’il se rengorgeait.
« Oui bien entendu, le Sceptre de Thor. Il me semble avoir entendu quelqu’un en parler…
- Vraiment ? » Demanda Elizabeth qui prit l’air admiratif.
La jeune femme retint un sourire ironique à la pensée que l’orgueil était bien une faiblesse. En effet, elle doutait que Barbossa ait jamais entendu parler d’un objet qui n’existait que dans son imagination.
Barbossa prit l’air dégagé.
« La question Elizabeth c’est qu’est-ce que j’y gagne ? »
Elizabeth retint un sourire prétentieux.
« Moi. Sans entourloupe cette fois. Je serais à vous tant que durera notre quête. »
Un rire lui répondit et Barbossa se leva.
« Désolé Madame Turner mais il vous faudra trouver quelqu’un d’autre pour réchauffer vos nuits…
- Quoi ? » Glapit Elizabeth.
Barbossa la fixa.
« Ça veut dire non, Elizabeth. »
Cette fois la jeune femme rougit. Elle s’était fait prendre à son propre piège. De toute évidence il n’y avait pas que Barbossa pour qui l’orgueil était une faiblesse. Le pirate se dirigea vers la porte et la jeune femme sentit le cœur lui manquer. S’il partait maintenant elle n’aurait aucune chance de réussir un jour à lui briser le cœur.
Barbossa était presque arrivé à la porte lorsqu’elle le rappela d’une voix fêlée.
« Attendez ! »
Un sourire satisfait aux lèvres, Barbossa prit son temps pour se retourner. Il était sûr qu’elle le rappellerait. Cette fille ferait n’importe quoi pour ramener son imbécile de mari, ce qui de son point de vue était une grossière erreur au vu du potentiel de la dame, preuve en était du marché qu’elle venait de lui proposer. Il se retourna donc.
« Oui Madame Turner ? »
Cette fois Elizabeth n’eut pas besoin de feindre la détresse.
« Que voulez-vous ? » demanda-t-elle, prête à tout pour le faire rester.
Barbossa la toisa froidement.
« Je crois que vous le savez Madame Turner »
Elizabeth hoqueta et la réponse franchit ses lèvres avant qu’elle ait eu le temps de réaliser ce qu’elle disait.
« Jamais je ne vous céderais l’Empress. »
Ce fut au tour de Barbossa d’être surpris. Alors qu’Elizabeth réalisait avec horreur ce que sa réponse impliquait, il sourit.
« Dans ce cas je pense que vous pouvez comprendre que je ne désire rien d’autre que de récupérer MON Black Pearl. »
Leurs regards se nouèrent et Elizabeth hocha la tête.
« D’accord, le Sceptre de Thor d’abord puis le Pearl.
- Non d’abord le Pearl.
- Hors de question. Si je vous aide d’abord jamais vous ne m’aiderez. D’abord le Sceptre.
- Qui me dit que vous m’aiderez ensuite ?
- Il faudra me faire confiance. Rétorqua Elizabeth.
- Allons Madame Turner vous avez prouvé à maintes reprises que ceci était impossible. lui répondit Barbossa d’un ton raisonnable.
- Tout comme vous. Cracha Elizabeth. Et est-il nécessaire de vous rappeler qu’en dépit de toutes vos affirmations vous me devez votre vie ? »
Barbossa plongea dans le regard sombre de la jeune femme. Elizabeth s’efforça de le soutenir, le cœur lourd. Que ferait-elle si Barbossa refusait son offre ? Peut-être s’était-elle trop engagée avec cette histoire de Sceptre…
« D’accord », lâcha finalement le pirate.
Elizabeth fut tellement surprise qu’elle mit quelques secondes à réaliser.
« Quoi ?
- J’ai dit d’accord. Je vous aide. Puis vous m’aidez. Mais je vous préviens Elizabeth, si vous essayez de me doubler de quelque manière que ce soit, l’Empress ne sera pas la seule chose que vous perdrez dans l’aventure. »
La jeune femme hocha la tête et Barbossa la fixa.
« Pourquoi moi Elizabeth ?
- Quoi ? » Glapit la jeune femme, tremblante à l’idée que, fidèle à elle-même, Calypso ne joue double jeu.
Barbossa la fixa.
« Pourquoi mon aide ? Un autre aurait facilement accepté votre premier marché, Jack par exemple. Alors pourquoi faire appel à moi ? »
Elizabeth baissa les yeux de crainte que ceux-ci la trahissent.
« Parce que pour m’aider j’ai besoin de quelqu’un qui ne s’embarrasse pas de scrupules. » Souffla-t-elle, déclarant la première chose qui lui venait à l’esprit.
Barbossa s’approcha d’elle.
« Vous n’avez pas beaucoup de scrupules vous-même n’est-ce pas ?
- Pas quand la liberté de Will est en jeu », rétorqua Elizabeth avec feu.
Le pirate sourit.
« Sparrow a raison, vous avez changé. Et ce n’est pas déplaisant. Capitaine Turner. »
Elizabeth plongea son regard dans le sien. Barbossa était si proche. Elle sentit la tension qui habitait le corps du pirate et son cœur accéléra. Son instinct de femme lui souffla qu’il la désirait malgré ses dénégations. Elle avança légèrement jusqu’à le frôler. Barbossa sourit.
« Je vous conseille d’ajouter des couvertures à votre lit Elizabeth. Là où nous allons vous risquez d’en avoir besoin. » déclara-t-il en s’écartant d’elle.
Surprise, la jeune femme cilla.
« Quoi ?
- Thor est un dieu du Panthéon scandinave. Je pensais que vous saviez au moins ça. Il nous faut donc commencer nos recherches par là. Et je suis désolé de vous l’annoncer sachant à quel point vous y êtes sensible mais les nuits sont très froides dans cette partie du monde. » Ricana Barbossa.
Elizabeth suffoqua de rage tandis qu’il sortait.
« Bonne nuit Madame Turner. Souhaitez-vous que je demande à votre second de venir vous réchauffer ?
- Non !! » Hurla presque la jeune femme.
Un ricanement lui fit écho et Elizabeth fixa la porte close.
Une fois seule, la jeune femme maudit son imagination perverse qui l’avait conduite à parler de Thor !! Comme si un quelconque dieu grec ou romain ou aztèque n’aurait pas aussi bien convenu !! Au moins là-bas elle aurait eu chaud. Un gémissement frileux lui échappa à l’idée de la Scandinavie et elle courut se réfugier dans son lit. Une fois sous les couvertures, Elizabeth soupira avec amertume. Ça aurait pu être pire, au moins Barbossa avait accepté de rester…
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