Chapitre 21 : Délivrance


Plus secouée qu'elle ne voulait l'admettre par les accusations de Will, Elizabeth leva à peine les yeux lorsque Beckett pénétra dans sa chambre.

« Vous n'êtes pas encore habillée pour le dîner? »

Elizabeth ne répondit pas et la main de Beckett se posa sur son épaule.

« Seriez-vous devenue sourde ? »

La jeune femme ne répondit toujours pas et Beckett ironisa.

« Ou muette ? Seigneur ce serait un miracle…

- Je ne coucherais pas avec vous Lord Beckett, » lâcha Elizabeth.

 

La main du Lord se crispa sur l'épaule de la jeune femme.

« Je croyais avoir été clair. Il est hors de question de négocier à nouveau notre accord.

- Je ne parlais pas de cet accord, répondit Elizabeth avec froideur.

- Puis-je savoir de quoi vous parlez dans ce cas ?

- Lorsque l'enfant sera né. Il est hors de question que vous tentiez de revenir sur ce que vous m'avez accordé. »

Beckett la regarda avec intensité.

« Votre forgeron serait-il jaloux ? Ou Sparrow ?

- Il n'est pas question de ça, » rétorqua Elizabeth en détournant le regard.

Un léger sourire moqueur aux lèvres, Beckett s'inclina.

« Ma chère, croyez-vous que je puisse encore avoir le désir de vous prendre une fois que vous vous serez roulée dans la boue que vous affectionnez tant ? »

 

Elizabeth blêmit et Beckett sourit.

« Rassurez-vous Elizabeth, je ne chercherai pas à profiter de votre manque de vertu. Je n'ai que faire d'une catin lorsqu'il en existe des centaines d'autres. »

La rougeur d'Elizabeth augmenta et elle se força à sourire.

« Me voila rassurée…

- Bien... » Répondit Beckett en caressant son épaule nue.

Elizabeth déglutit.

« Que faites-vous ?

- Il semble que vous soyez encore à moi ma chère. » Répondit Beckett en relevant ses jupes.

 

Une semaine plus tard

 

Elizabeth remonta le long couloir menant à la geôle, le cœur serré. Elle avait passé la semaine à penser à Will, oscillant entre la souffrance et la rage devant son attitude.

Le jeune homme se précipita vers elle.

« Elizabeth…. »

Le cœur de la jeune femme se serra un peu plus.

« Elizabeth, pardonne-moi. J'ai été égoïste et injuste. C'est juste que je t'aime tellement. » Balbutia Will.

 

Derrière lui, Jack fit le geste de vomir mais Elizabeth l'ignora. Elle s'agenouilla sur le sol, son ventre rebondi rendant l'exercice périlleux, et elle prit les doigts que lui tendait Will.

« Non c'est moi. Je ne sais pas ce qui m'a pris, pardon.

- Je t'aime, répéta Will. Quoique tu décides. »

Leurs mains se nouèrent avec force et Elizabeth passa ses doigts libres à travers les barreaux.

« Il n'y a que toi Will. Il n'y a jamais eu que toi….Souffla t'elle en évitant de regarder Jack. J'ai parlé à Beckett. Il sait qu'une fois que nous serons libres. Il n'y aura plus que toi. Il est d'accord. »

Will se troubla légèrement.

« Que veux-tu dire ?

- Qu'il n'y aura plus de négociations, plus jamais. Tu sais je crois qu'il aime vraiment ce bébé. » Ne put s'empêcher de sourire Elizabeth.

 

Surpris par l'expression du regard d'Elizabeth, Will ne répondit pas et la jeune femme poursuivit.

« Il ne me fera aucun mal. Tu vois, il ne nous reste que quelques semaines à tenir. Bientôt, nous pourrons être ensemble.

- Comme nous l'avons toujours voulu…

- Oui, répondit Elizabeth.

- C'est cher payé », murmura Will.

Elizabeth baissa les yeux et caressa son ventre d'une main.

« Il bouge tellement, » souffla-t-elle.

Will se crispa et serra sa main.

« Elizabeth je t'aime.

- Moi aussi, répondit la jeune femme sans le regarder.

- Fin de la visite » annonça Mercer.

Elizabeth soupira et regarda Will.

« Je reviendrai… »

 

()()

 

Une fois, Elizabeth partie, Will se tourna vers ses compagnons.

« Vous aviez raison. J’ai été stupide. J'aurais dû lui faire confiance.»

James et Jack échangèrent un regard. Aucun des deux n'eut le cœur de lui dire que de tout ce qu'Elizabeth avait pu dire jusqu'à présent, c'était ce qu'elle avait tu aujourd'hui le plus inquiétant.

 

Un mois plus tard

 

Elizabeth regarda avec mépris les visiteurs de Lord Beckett prendre congé. Une fois les hommes repartis, elle se tourna vers le lord.

« Décidément vos amis sont tous plus méprisables les uns que les autres.

- Vraiment ? J'aurais plutôt dit stupides en ce qui concerne ceux-ci, répondit le Lord avec flegme.

- Cela va sans dire, persifla Elizabeth. Après tout ne dit-on pas que qui se ressemble s'assemble ?

- Ma chère, je suis surpris, vos moments de lucidité sur vous-même sont si rares… »

 

Elizabeth rougit et leva la main pour le gifler, gênée par son ventre. Beckett l'intercepta sans difficultés et embrassa légèrement l'intérieur de son poignet.

« Oubliez-vous ce qu'a dit le médecin ? Vous devez impérativement vous détendre.

- Il me semble que c'est plutôt vous qui l'oubliez, si vous vous en souveniez, vous ne m'imposeriez pas votre présence jusqu'à ce que je sois délivrée de cet enfant.

- Et je vous laisserai rejoindre vos amis afin qu'ils assouvissent vos désirs les plus immondes, » compléta Beckett.

Elizabeth le toisa et il sourit.

« Allons ma chère, détendez-vous, il me semble être bien placé pour connaitre l'étendue de votre imagination en ce domaine. »

La jeune femme baissa les yeux et Beckett passa derrière elle.

« La nuit dernière vous étiez plus ardente qu'une putain.

- J'avais oublié à quel point vous étiez expert en la matière. » Pesta Elizabeth.

 

Les mains de Beckett se posèrent sur ses épaules et il commença à la masser doucement.

« Allons Elizabeth où avez-vous mal ?

- Partout, cracha-t-elle. Votre enfant ne me laisse aucun répit et quand il le fait c'est vous qui me harcelez.

- Vous ne vous plaigniez pas tant la nuit dernière, souffla Beckett en appuyant sur ses épaules. Ni celle d'avant. »

Elizabeth soupira. Contrairement à ce qu'elle avait toujours entendu, Beckett ne désertait pas sa couche comme les autres époux lorsque leur femme était grosse. Au contraire.

 

Les mains du Lord soupesèrent ses seins lourds à travers l'étoffe et elle ne put retenir un soupir.

« Dois-je continuer ou considérez-vous ceci comme du harcèlement ? » murmura Beckett à son oreille.

Elizabeth pesta entre ses dents.

« Allez au diable !»

Les mains de Beckett désertèrent sa poitrine et elle se retourna.

« Pourquoi pas ? Après tout je vis déjà l'enfer à vos côtés. » Ironisa le lord.

Suffocante de rage, Elizabeth le suivit des yeux tandis qu'il s'éloignait.

« Vous partez ?

- Ma présence vous indispose il me semble, » se moqua le lord.

Elizabeth le fixa.

« Puissiez-vous ne jamais revenir ! »

 

Beckett sortit sans un mot et elle soupira. Son corps affamé était douloureux. Elizabeth passa une main sur son ventre et remonta jusqu'à sa poitrine. Le massage de Beckett l'avait soulagée… Mais pas encore assez. Elizabeth se surprit à maudire sa langue agile mais l'entrée du lord la détourna de ses pensées.

« Le diable pense que vous êtes le pire des châtiments ma chère, annonça t'il en reprenant sa place derrière elle.

- Dites plutôt qu'il n'a pas voulu de vous.

- Cela signifie t-il que vous m'accordez quelques qualités ?

- Non, cela signifie que même l'enfer vous vomit, rétorqua Elizabeth.

- Je ne doutais pas de votre réponse, » souffla t'il en empoignant à nouveau ses seins.

Cette fois Elizabeth ne protesta pas et elle ferma les yeux tandis qu'il la dénudait peu à peu. Beckett l'allongea doucement et elle sentit sa langue caresser ses pointes tendues.

« Oui…. » Gémit elle.

 

Quelques semaines plus tard

 

Jack observait Elizabeth tandis qu'elle parlait avec Will.

« Vous me faites pitié Sparrow. » lui lança aimablement James.

Jack se retourna vers lui, l'air suffisant.

« Je veux juste être certain d'avoir assez de matelots pour le Pearl le moment venu.

- Et que concluez-vous ? » Ricana Norrington

Le regard de Jack se posa sur les joues rouges et le regard animé d'Elizabeth tandis qu'elle racontait à Will une anecdote.

« Et Lord Beckett lui a répondu qu'il n'avait jamais douté que sa pouliche se fasse monter par le tout-venant, à commencer par le palefrenier, » s'étouffa presque Elizabeth tellement elle riait.

Will la regarda, indécis.

« Mais n'est-ce pas le rôle du palefrenier ? »

Cette fois, Elizabeth se troubla.

« Mais enfin Will, tu connais les Halmond ! Tout le monde sait que Lady Halmond ouvre son lit à tous !

- Je ne vois toujours pas le rapport…. Murmura Will. En quoi la manière dont Lord Halmond raconte le dressage réussit de sa dernière pouliche est amusant ?

- Mais parce que…. » Commença Elizabeth avant de s'interrompre.

Son regard évita celui de Will et rencontra les yeux de Jack qui secoua lentement la tête tandis que Will prenait la main d'Elizabeth.

« Si tu as envie d'un cheval, je t'en offrirai un ou je le volerai pour toi, »murmura le jeune homme, qui croyait comprendre

 

James secoua la tête et se tourna vers Jack.

« Seigneur, est-il vraiment aussi stupide ?

- C'est à peine croyable hein ? » Ironisa Jack en levant sa bouteille en direction de James.

Le verre s'entrechoqua et Jack sourit.

« Finalement j'commence à vous apprécier Amiral Norrington, je trouve qu'on a fait beaucoup de progrès… »

James sourit cyniquement.

« N'y comptez pas Sparrow.

- Quoi donc ? Demanda le pirate d'un ton faussement innocent.

- Je ne vous laisserais pas Elizabeth une fois que cet idiot de Turner l'aura perdue. » Murmura James en jetant un regard en direction du couple qui parlait à voix basse.

Jack grimaça.

« Qui vous dit que…

- Oh pitié ! Soupira James.

- C'est honteux, commenta Gibbs depuis le coin où il cuvait.

- On vous a rien demandé Mr Gibbs ! Ragea Jack.

- Mais l'éponge à rhum n'a pas tort, commenta James.

- He ! » S'insurgea la dite éponge.

James l'ignora et se tourna vers Jack.

« Vous êtes prévenu Sparrow. »

 

Le pirate sourit et leva sa bouteille.

« A la liberté Amiral…

- Et à Elizabeth, murmura James.

- A Elizabeth. » Répéta Jack en regardant la jeune femme.

Elizabeth lui sourit et se tourna vers Will.

« Passent-ils leur temps à boire ?

- La plupart du temps, oui… soupira Will. J'ai hâte de sortir d'ici.

- Moi aussi, » répondit Elizabeth.

 

Quelques semaines plus tard

 

Assise dans son lit, Elizabeth regardait la pendule égrener les heures. Il était plus de minuit. La jeune femme pesta entre ses dents et reprit nerveusement son livre.

 

Aux aguets, elle entendit soudain le pas de Beckett et reposa son livre, le visage tendu.

« Encore debout ? S'étonna le Lord. Vous n'avez pas mal au moins ?

- Il est plus de minuit ! Rétorqua Elizabeth.

- Je sais cela » répondit calmement Beckett en se déshabillant.

Elizabeth le suivit des yeux

« Avez-vous passé une bonne soirée ?

- Oui, je dois avouer que Margaret Wiwers est d'excellente compagnie.

- Margaret Wiwers ? Mais c'est une enfant !

- Elle a dix-sept ans. Répondit Beckett en se couchant. Et je trouve qu'elle ferait une parfaite Lady Beckett, qu'en pensez-vous ? »

 

Elizabeth écarquilla les yeux et Beckett rit légèrement.

« Allons ma chère, qu'imaginiez-vous ? Que j'allais rester seul après votre départ ? Que je ferais vœu de chasteté pendant que vous vous conduirez comme la putain que vous êtes ? »

Elizabeth blêmit et Beckett poursuivit d'un ton léger.

« Alors ? Qu'en pensez-vous ?

- Elle est complètement stupide, s'entendit répondre Elizabeth. Cette fille n'a aucune idée personnelle et sa bouche est trop mince.

- Certes, au moins gouterais-je enfin une vie conjugale agréable à ses côtés.

- Elle est d'un ennui mortel.

- Comme votre Turner.

- Will n'est pas ennuyeux ! » Pesta Elizabeth.

Beckett l'ignora et poursuivit.

« Margaret est polie et bien éduquée, elle fera une mère parfaite.

- Dans ce cas pourquoi ne pas l'avoir épousée tout de suite ?

- Je vous l'ai dit ma chère, je tiens à ce que mon héritier aie du caractère. »

 

Elizabeth grinça des dents et Beckett s'approcha elle.

« Vous empestez l'alcool, cracha t-elle.

- Allons ma chère comme si ça vous gênait, je pensais au contraire que cela vous exciterait.

- Rien ne peut m'exciter chez vous Lord Beckett… Alors inutile de boire pour ça.

- Qui vous dit que c'était pour ça ? Non si j'ai bu c'est pour oublier qu'au lieu d'une femme respectable et honnête c'est une catin qui dort dans mon lit.

- Cette fois j'en ai assez ! » Ragea Elizabeth qui se leva pesamment.

La main de Beckett la retint.

« Restez au lit… Je n'oublie pas que les catins ont leurs avantages, murmura Beckett en la renversant sur sous lui.

- Lâchez-moi, allez plutôt voir votre Margaret.

- Non ma chère, j'ai payé pour vous et je tiens à en avoir pour mon argent. » Rétorqua Beckett avant de l'embrasser.

 

Deux jours plus tard

 

Elizabeth toisa Lady Wiwers et sa fille.

« Lady Beckett, balbutia Margaret.

- Ma chère Elizabeth nous sommes venues vous distraire de votre ennui, » la coupa sa mère.

Et voir s'il y a un espoir que je meurs en couche, compléta silencieusement Elizabeth qui se plaqua un sourire faux sur les lèvres.

« C'est tellement aimable à vous. » ronronna-t-elle.

Elle suivit des yeux Margaret tandis que la jeune fille s'asseyait gauchement.

« Lord Beckett nous a fait part de vos malaises, chuchota Lady Wiwers.

- Mes malaises ? Oh… Je vois, » grinça Elizabeth.

 

Son regard se posa sur la délicate Margaret et elle sourit.

« En fait, j'imagine que je me sentirai mieux si mon mari, enfin, fit mine de soupirer Elizabeth en posant sa main sur celle de Lady Wiwers.

- Votre mari ? » Demanda la dame.

Elizabeth baissa les yeux.

« Oh je n'ose en parler…

- Mon enfant, si je peux vous aider… commença Lady Wiwers.

- Et bien en fait, Lord Beckett, il aime, enfin vous voyez, c'est un miracle que cet enfant soit là, rougit Elizabeth.

- Que…balbutia Lady Wiwers qui jeta un regard vers sa fille.

- Il aime à me prendre comme un homme. Au moins une fois par jour, chuchota Elizabeth. Et il me force ensuite à le, à le mettre dans ma bouche. » gémit elle en plaquant son visage dans ses mains, secouée par un éclat de rire.

Lady Wiwers se leva vivement.

« Je…Ce n'est pas le genre de conversation qui convient pour ma fille. Je, je reviendrai vous voir plus tard Lady Beckett »

Elizabeth se contenta d'un haussement d'épaules. Elle riait tellement qu'elle en pleurait. Lady Wiwers prit le bras de Margaret, le visage fermé et elles sortirent.

 

Une heure plus tard

 

« Que leur avez-vous raconté ! » Hurla Beckett en pénétrant dans le salon.

Elizabeth leva un regard innocent vers lui.

« A qui ?

- Vous le savez très bien. Qu'avez-vous dit à Lady Wiwers pour qu'elle m'adresse à peine la parole ?

- Oh et bien la vérité…Que mon mari aimait à me prendre à la matelote et me forçait ensuite à le prendre dans ma bouche. J'ai peut-être exagéré la fréquence. »Admit Elizabeth.

Beckett blêmit.

« Vous n'êtes qu'une sale putain, vous mériteriez que, non en fait vous le méritez. » déclara t'il en la saisissant par les cheveux

Elizabeth gémit alors qu'il la forçait à s'agenouiller.

« Allons Lady Beckett. Je ne veux pas vous faire mentir. Prenez-le au fond de votre gorge. »

 

Surprise par la soudaineté de l'attaque, Elizabeth s'étouffa à demi et Beckett la relâcha.

« Vous ne perdez rien pour attendre, une fois que notre fils sera né je vous ferez ravaler vos paroles.

- Une fois que notre fils sera né, nous serons plus liés par aucun accord, répondit Elizabeth d'une voix mielleuse.

- Dans ce cas ma chère, priez pour porter un mâle. Vous semblez oublier que si c'est une fille, vous m'appartiendrez encore pour quelques mois. »

Elizabeth blêmit et Beckett la fixa.

« Pourquoi l'avez-vous fait ?

- Quoi ?

- Pourquoi avez-vous parlé ainsi à Lady Wiwers, seriez-vous jalouse ? »

Elizabeth secoua la tête.

« Vous vous flattez, si je l'ai fait c'est pour épargner la désillusion de votre présence à cette innocente. Elle mérite mieux. Même une catin mérite mieux. »

Beckett la regarda.

« Bien sûr. Je n'en doutais pas…. » Murmura-t-il avant de sortir.

 

Le soir tombait lorsqu'Elizabeth ressentit les premières douleurs. La jeune femme posa une main tremblante sur son ventre et poussa un cri alors que ses jambes se couvraient d'humidité.

 

Percluse de douleur, elle entendit le pas de Beckett et sentit son bras l'enlacer.

« Elizabeth, qu'avez-vous ?

- Faites venir la sage-femme, je crois que l'enfant… » Gémit Elizabeth avant de s'interrompre, le souffle coupé par une contraction.

 

Les heures qui suivirent ne furent que douleur. En nage, Elizabeth reposa sa tête sur l'oreiller et fixa la sage-femme.

« Il y a quelque chose qui ne va pas…

- Mais non mon petit, la rassura la femme sans la regarder. Reposez-vous une minute. »

Désemparée, Elizabeth la vit courir jusqu'à la porte. Eperdue d'angoisse elle se redressa et entendit la voix de Beckett sans comprendre ce qu'il disait.

La sage-femme entra et Elizabeth la fixa.

« Que se passe-t-il ?

- Rien Madame, tenez ça va vous aider. »

 

Trop épuisée pour lutter, Elizabeth se laissa faire tandis que la femme s'activait. Un hurlement lui échappa tandis qu'elle sortait une chose de son ventre.

« Mon bébé… gémit Elizabeth en tendant faiblement les bras.

- Pas maintenant, » répondit la sage-femme.

Un faible cri retentit dans la pièce et le cœur d'Elizabeth bondit dans sa poitrine.

« Mon bébé », répéta-t-elle.

 

La sage-femme secoua la tête et le médecin apparut.

« Mon enfant où l'emmène-t-elle ?

- Allons on va s'occuper de votre garçon, murmura le médecin. Buvez ça… »

Elizabeth tenta de repousser sa main mais l'homme fut le plus fort. L'instant d'après elle sombrait dans le sommeil.


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Commentaires: 4
  • #1

    Ladypirate (lundi, 16 janvier 2012 19:31)

    J'avais hâte de connaitre la suite !! ^^
    Les échanges entre Beckett et Lizzie sont toujours aussi aimables mdr
    Je savais que Will était idiot mais là il montre qu'il a carrément le QI d'une huitre, le pauvre (je sus méchante...^^)
    Jack et James vont devenir les meilleurs amis du monde si ça continue ^^
    Si j'étais Lizzie, j'hésiterais entre rester avec Beckett ou partir avec Jack et larguer Will...

  • #2

    JessSwann (lundi, 16 janvier 2012 21:17)

    Lol ahhhhh

    Bah certes, Beckett a de atouts ou pour le moins de l'esprit mdrrr

  • #3

    Amel (mardi, 19 août 2014 01:56)

    La vache ! J'espère que l'enfant ne va pas mourrir, c'est déjà une chance que ce soit un garçon alors en plus si elle le perd, ce sera la fin des haricots ! Je m'empresse de lire la suite sans plus attendre ta fic est tellement palpitante, qu'elle en coupe le souffle :3

  • #4

    Jess Swann (mardi, 19 août 2014 11:19)

    Merciii contente que tu l'apprécies