L’Empress,
Rendez-vous à la baie de Costa Sol….
Les doigts crispés sur le morceau de parchemin déchiré, Elizabeth soupira. Elle qui pensait connaitre Barbossa. Jamais elle n’aurait cru que le pirate repousserait ainsi leur confrontation. Elle s’attendait à le voir, crier, tempêter voir même sortir les armes avant qu’elle ne lui assène le coup fatal en prétendant être amoureuse de Jack. Mais, rien.
Barbossa les avait vus et il n’avait rien dit. Qu’il ne veuille pas ajouter le ridicule d’une scène à la trahison elle l’avait prédit. Mais pas qu’il en profiterait pour voler le Pearl, quoique par vengeance cela était tout à fait son style, ni qu’il lui donnerait rendez-vous.
A moins que le rendez-vous ne soit qu’un guet-apens. Elizabeth fronça les sourcils à cette pensée. Voilà qui était plus le style de Barbossa. Inquiète, elle jeta un œil vers l’horizon.
« Calypso, pourquoi ne libères tu pas Will ? » grinça t’elle entre ses dents.
Elle avait réussi. Elle en était certaine. Aucun homme pas même Barbossa ne pouvait garder son cœur entier après avoir vu la femme qu’il aimait dans les bras de son pire ennemi.
« Capitaine ? Que faisons-nous ? » Demanda Jal.
Elizabeth le regarda brièvement puis se retourna vers l’horizon. Toujours aucun signe de Calypso…
« Cap vers la baie de Costa Sol, finit elle par déclarer à regrets.
- Bien Capitaine. » S’inclina Jal.
Elizabeth le regarda s’éloigner pour transmettre ses ordres et le rappela.
« Dis à l’équipage de se tenir prêt à combattre. »
Jal haussa le sourcil mais ne protesta pas.
« A vos ordres. »
Le Black Pearl,
Barbossa adressa un regard supérieur à Bow, qui, les poignets entravés par de lourdes chaines, lui faisait face.
« Monsieur Bow. C’est un grand plaisir de vous retrouver. » ironisa Barbossa.
Derrière l’ancien mutin, Pintel et Ragetti échangèrent un regard.
« Nous, on a toujours été de votre côté capitaine, susurra Pintel.
- Oui toujours ! » Répéta Ragetti avec emphase.
Barbossa et Bow gratifièrent les deux poltrons d’un regard méprisant et Barbossa les chassa d’un signe de la main.
« Hors de ma vue. »
Les deux compères ne se le firent pas dire deux fois et s’empressèrent de s’éloigner, en quête d’une cachette qui les mettrait à l’abri de la colère de Barbossa. Ce dernier se retourna vers le mutin.
« On dirait que la roue a tourné Monsieur Bow. »
L’homme se contenta de le toiser avec mépris et Barbossa poursuivit.
« J’ai décidé de vous promouvoir Monsieur Bow, susurra t’il en forçant l’homme à se retourner vers l’océan. Je vais faire de vous le Gouverneur de cette île. Avouez que je me montre magnanime, » plaisanta t’il.
Bow se tourna vers lui et un long jet de salive s’écrasa sur le visage de Barbossa.
« Voilà ce que je pense de vous Capitaine Barbossa. C’est tout ce que mérite un homme qui se laisse esclavager par une femme.
- Que de grands mots et de phrases bien tournées, ricana Barbossa en s’essuyant lentement. Vous ferez merveille auprès des cannibales qui occupent cette île. Vous pourrez leur expliquer vos théories sur les femmes. »
Bow pâlit légèrement à la mention de cannibales et Barbossa se tourna vers le reste de l’équipage.
« Mettez-le sur la planche. »
Bow se débattit légèrement et Barbossa ricana.
« Vous avez le choix. La noyade ou alors vous tentez votre chance avec les habitants de l’île. »
Bow déglutit et Barbossa soupira.
« Faites le tomber. »
Une salve de cris salua sa décision et Bow bascula dans l’océan.
Barbossa se tourna ensuite vers les hommes.
« D’autres volontaires ? »
Un silence lui répondit et il se tourna vers l’homme le plus proche.
« Je prends ça comme un non. Cap sur la baie de Costa Sol, remuez-vous tas d’immondices ! »
L’Empress,
Les yeux rougis par le manque de sommeil et l’inquiétude, Elizabeth fixa une nouvelle fois l’horizon. Ses yeux le fouillèrent à la recherche d’un éclair vert mais comme toujours ses espoirs restèrent déçus.
« Qu’attends-tu donc Calypso ? » pesta-t-elle.
Jal s’approcha d’elle.
« Les hommes sont prêts capitaine, mais que craignons-nous au juste ?
- Barbossa, » soupira Elizabeth.
Le regard de Jal accusa sa surprise mais il la dissimula à la hâte.
« Dans combien de temps serons-nous à la baie ? demanda Elizabeth.
- Deux jours si les vents continuent à nous être favorables, trois dans le cas contraire. »
Elizabeth ferma brièvement les yeux. Deux jours. Dans deux jours elle serait fixée et pourrait dire adieu à sa quête. Dans deux jours elle retrouverait Will et elle oublierait jusqu’au nom de Barbossa. Du moins, si le pirate ne la tuait pas avant ça.
« Je veux deux hommes en permanence de vigie, ordonna-t-elle. Je vais me reposer dans ma cabine. Préviens-moi s’il y a quoi que ce soit compris ?
- Compris. » déglutit Jal inquiet par le ton qu’elle avait adopté.
Baie de Costa Sol, deux jours plus tard,
Barbossa plissa les yeux et un lent sourire lui échappa en reconnaissant l’Empress. Il était certain qu’Elizabeth viendrait. Il se tourna vers ses hommes.
« Soyez vigilants, ne laissez personne monter à bord du Pearl. »
Sur le pont de l’Empress, Elizabeth frissonna en reconnaissant les voiles noires du Black Pearl. Le moment était arrivé. Elle devait terminer ce qu’elle avait commencé. Ne plus laisser le moindre espoir à Barbossa.
« Vos ordres ? » demanda Jal.
Elizabeth soupira.
« Ancre l’Empress dans la baie et fais mettre des chaloupes à la mer. Fais en sorte que le Pearl reste dans notre ligne de tir. »
Barbossa fronça les sourcils et voyant les canons de la jonque tournés vers son navire.
« Capitaine Turner ! Avez-vous un problème ? » Cria t’il.
Surprise, Elizabeth s’avança.
« Que voulez-vous ?
- Venez à bord ! » Lui cria Barbossa.
Elizabeth hésita puis finit par céder. Il était ridicule de continuer à retarder ce moment plus longtemps.
« Grappin…
- Mais et les chaloupes ?
- Remonte les et Jal, si je venais à ne pas …. Occupe-toi de l’Empress compris ? »
Surpris, le second hocha la tête et Elizabeth s’élança.
Le Black Pearl,
Elizabeth atterrit sur le pont, le visage méfiant. Barbossa parut ne pas s’en formaliser et se pencha pour l’aider à se redresser.
« Ma chère Elizabeth… »
Troublée, la jeune femme le regarda d’un air incertain
« Hector….
- Je vois que vous avez eu mon message.
- En effet, répondit Elizabeth d’une voix tendue.
- Je tenais à vous remercier en personne, » murmura Barbossa de manière à ne pas être entendu de l’équipage.
Cette fois Elizabeth le dévisagea, bouche bée.
« Me remercier ??? »
Barbossa tiqua et lui désigna sa cabine.
« Nous serons mieux à l’intérieur. »
Elizabeth adressa un signe à Jal et le suivit, de plus en plus perplexe.
Une fois à l’intérieur, Barbossa referma soigneusement la porte et s’empressa de servir deux coupes de rhum.
« Je dois admettre que j’ai toujours eu les plus grandes réserves quant à l’efficacité de vos plans mais je reconnais que vous aviez raison.
- Plan ? » Répéta stupidement Elizabeth.
Barbossa cogna sa coupe contre la sienne.
« Coucher avec Sparrow pour l’occuper pendant que je récupère le Pearl était une idée de génie, soyez certain que je ne manquerais pas de respecter ma part de notre accord Elizabeth. »
Médusée, Elizabeth cligna des yeux.
« Je, quoi, vous …. Balbutia-t-elle.
- Je sais, je n’ai pas l’habitude de tenir mes promesses mais je n’en mourrais pas pour une fois. » plaisanta Barbossa.
Elizabeth vida sa coupe d’un trait. Soit Barbossa était un acteur plus accompli qu’elle le pensait, soit il était réellement sincère.
« Quelque chose ne va pas ? » lui demanda le pirate.
Elizabeth reposa sa coupe.
« C’est juste que, enfin j’ai couché avec Jack Sparrow, votre pire ennemi. Insista-t-elle.
- Et je vous en remercie ! » Exulta Barbossa en la resservant.
Cette fois Elizabeth ne put se retenir.
« Mais enfin Hector vous nous avez surpris au lit !!! Ça ne vous fait rien ?
- Pourquoi cela devrait il me faire quelque chose ? Vous êtes libre d’accorder vos faveurs à qui vous voulez. »
Elizabeth manqua de s’étouffer et blêmit.
« Mais, je pensais, je croyais que vous et moi. Enfin Hector cela fait des mois que nous….. »
Incapable de terminer sa phrase, la jeune femme le fixa. Barbossa lui lança un regard interrogateur et se troubla.
« Oh, je suis navré, j’ignorais que vous…
- Que je ? Lui demanda Elizabeth en le voyant chercher ses mots.
- Et bien que vous ressentiez ce genre de choses pour moi. Je suis flatté Elizabeth mais vous, je vous vois plus comme une sorte d’héritière, de fille vous voyez.
- Une fille !!! Répéta Elizabeth, mi choquée mi anéantie.
- Oui enfin à quelques détails près, ricana Barbossa. Elizabeth, j’admets que voyager avec vous est tout à fait plaisant et charmant mais je ne compte pas remplacer Turner… »
Elizabeth le fixa sans oser comprendre. La situation lui échappait complètement.
« Je, je ne comprends rien, bredouilla-t-elle.
- Il n’y aura pas de Madame Barbossa. J’aime particulièrement coucher avec vous mais pas à ce point-là. » lui asséna durement Barbossa.
Les yeux d’Elizabeth s’emplirent de larmes de dépit.
« Vous ne m’aimez pas alors ? Vous n’êtes pas amoureux de moi ?
- Je suis désolé Capitaine Turner mais la réponse est non. J’admire vos grandes qualités de pirate et votre ardeur dans tous les combats, ajouta Barbossa dans le but visible de la consoler. Et bien entendu je serais toujours disposé à réchauffer vos nuits. »
Une vague de rage et de désespoir monta en Elizabeth et elle le fixa.
« Espèce de sale pirate sans cœur !!!
- Allons Elizabeth, vous n’allez quand même pas me faire une scène ? Je pensais que les choses étaient claires entre nous !
- Vous m’avez fait perdre mon temps !! Ragea Elizabeth à la vérité plus furieuse contre elle-même que contre le pirate.
- Capitaine Turner soyez raisonnable, je n’ai jamais rien dit qui pouvait vous faire penser que vos sentiments étaient réciproques. » tenta Hector.
Cette fois s’en fut trop pour la jeune femme. Le regard noir, elle s’avança vers Hector.
« Espèce d’imbécile !!! Je ne suis pas amoureuse de vous !!! Je ne l’ai jamais été et je ne le serais jamais !!!
- Dans ce cas nous sommes d’accord. Répondit Barbossa qui commençait à perdre patience.
- D’accord ? Non nous ne sommes pas d’accord ! Quand je pense que je me suis donnée à vous parce que je pensais que peut être vous aviez un cœur !!!
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » La coupa Barbossa d’un ton soupçonneux.
Folle de colère, Elizabeth s’avança à quelques centimètres de son visage.
« Il n’y a jamais eu de Sceptre de Thor Barbossa. J’ai inventé toute cette histoire pour vous garder près de moi suffisamment longtemps pour vous faire tomber amoureux de moi et ensuite pouvoir vous briser le cœur !!!
- C’est le plan le plus idiot que j’ai jamais entendu, même Sparrow est capable de mieux. »
Des larmes de rage glissèrent sur les joues d’Elizabeth.
« Oui c’est vrai c’était idiot de croire que vous étiez capable d’aimer autre chose que votre foutu bateau et votre stupide chapeau !!! J’aurais du savoir, comprendre, que je ne sauverais jamais Will !!!
- Allons calmez-vous, il y a bien autre chose que vous pourrez moyenner à cette poissonnière de Calypso. Tenez j’ai entendu parler d’une Rose d’Aphrodite, je suis certain qu’à nous deux nous pourrions… »
Elizabeth le fixa avec horreur.
« Quoi ? Vous croyez que je compte perdre mon temps à nouveau ?
- De la piraterie Elizabeth. C’est ça qui compte pour nous après tout, lui glissa Barbossa.
- Non mais vous vous entendez ? Ragea la jeune femme. Vous croyez que ça m’amuse d’écumer les mers ? La seule raison pour laquelle je l’ai fait c’était pour sauver Will !! Pour que nous ayons une chance de vivre la vie dont nous avons toujours rêvé !! Une vie simple loin des pirates dans votre genre ! » Cracha-t-elle.
Barbossa pâlit.
« Que voulez-vous dire ?
- Un mari, des enfants, une famille !!! Toutes ces choses dont le départ de Will m’a privée !!
- Vous ne pouvez pas vouloir ça. Répondit Barbossa d’une voix blanche. Pas vous, pas après tout ce
- Tout quoi ? Le coupa Elizabeth. Je vomis les rats, les batailles, le sang, les abordages !!! La seule raison pour laquelle je me suis forcée à agir comme vous c’était parce que vous étiez mon seul espoir de délivrer Will avant le terme de sa charge !!!
- Vous…. Faisiez… semblant…. »
Sans remarquer la pâleur grandissante de Barbossa, Elizabeth le fixa avec dégoût.
« Evidemment ! Personne ne peut avoir envie de mener cette vie-là. Personne. »
Barbossa déglutit et un sentiment inconfortable monta en lui.
« Mais vous…
- Oh je vous en prie, vous n’avez pas réellement cru que j’aimais cela ? Ce serait aussi stupide que de croire que vous avez un cœur !!! »
Barbossa hoqueta et la fixa. Sa silhouette était trouble.
« Sortez ! ordonna-t-il. Sortez et ne revenez jamais !
- Je ne comptais pas le faire de toute façon ! J’en ai assez des pirates !! » Hurla Elizabeth en claquant la porte.
Resté seul, Barbossa fixa la porte. Elle était partie. Pire, elle n’avait jamais été ce qu’elle avait semblé être. Il avait cru qu’elle était comme lui. Un maudit pirate sans âme et sans cœur. Une relève qu’il aurait pu former à sa manière. Une héritière. Une fille dans la piraterie ! Il l’avait cru. Il avait vraiment cru en elle. Comme il n’avait jamais cru en personne avant. Pour la première fois de sa vie, il avait cru connaitre un pirate à sa mesure à lui et au lieu de ça… La seule chose qu’elle voulait c’était une vie de famille, le genre de vie qu’il avait fui toute sa vie.
Quelque chose se brisa en lui à la pensée qu’elle lui avait menti durant tout ce temps et Barbossa porta une main égarée à son visage. Ses doigts rencontrèrent une traînée chaude et humide et il leva sa main avec étonnement. Pour la première fois depuis son enfance il pleurait d’un véritable chagrin.
L’Empress,
Elizabeth bouscula presque Jal dans sa hâte à rejoindre sa cabine. Bouleversée, la jeune femme dissimula son visage pour que ses hommes ne voient pas ses larmes et elle referma derrière elle.
« Capitaine ? » s’inquiéta Jal derrière le battant.
Elizabeth inspira, à demi étouffée sous des sanglots de rage et de souffrance.
« Capitaine ? Vos ordres.
- Lève l’ancre pour où tu veux et laisse-moi. » Gémit-elle.
Sans attendre de réponse, Elizabeth se jeta sur son lit et éclata en sanglots. Tout avait été inutile. Les meurtres, les nuits passées à ravaler sa fierté, la mort de Lee….Tout ça pour rien.
Un long gémissement lui échappa à cette pensée et elle se recroquevilla sur elle-même, mouillant son oreiller de ses larmes. A présent que l’espoir qui l’avait soutenue jusqu’alors s’était envolé, Elizabeth prenait conscience de l’énormité de ses actes. Elle avait trompé Will, s’était conduite comme la dernière des putains, elle avait tué des innocents, conduit d’autres à la mort tout ça pour rien.
Quelques heures plus tard,
Elizabeth, ivre de chagrin et de remords venait de s’endormir lorsque Jal cogna à sa porte.
« Laisse-moi, lui cria-t-elle.
- Capitaine, désolé d’insister mais vous devriez vraiment venir voir ça… »
Elizabeth ne bougea pas mais Jal continua à tambouriner à sa porte. Folle de rage, la jeune femme se leva et ramassa son pistolet bien décidée à avoir la paix une bonne fois pour toutes.
« Je t’ai ordonné de me laisser !!! » hurla t’elle en ouvrant la porte.
Jal blêmit alors qu’elle pointait son pistolet sur lui. Elle s’apprêtait à tirer lorsqu’une voix l’arrêta net.
« Mes félicitations Elizabeth Turner. »
Le cœur d’Elizabeth manqua un battement et elle se tourna vers Calypso.
« Quoi ?
- Elle, elle a dit qu’elle ne parlerait qu’à vous », bredouilla Jal, le visage blême.
Elizabeth ne l’écoutait déjà plus. Les yeux rivés à ceux de Calypso elle secoua la tête.
« Que voulez-vous ?
- Te féliciter. Et te dire que ce cher William t’attend sur l’île où vous vous êtes quittés. »
Une vague de bonheur submergea Elizabeth et elle vacilla.
« Je ne comprends pas, Barbossa, il, il ne m’aime pas il me l’a dit », bredouilla-t-elle sans réfléchir.
Calypso lui adressa un sourire pervers.
« Il existe différentes sortes d’amour Elizabeth. Barbossa est incapable de ressentir quoi que ce soit. Sauf le désir de trouver son égal, une personne à qui transmettre son savoir de pirate. Tu étais celle-ci. »
Elizabeth se troubla. Puis, les mots de Barbossa auxquels elle n’avait pas fait attention lui revinrent en mémoire. « Une héritière, une fille… » Sans s’en rendre compte, elle avait balayé tous les sentiments que le pirate lui avait avoué. Sans même y prêter attention.
« Le cœur d’un amoureux n’est rien à côté de celui d’un père. Ou de celui qui se considère comme tel. Ricana Calypso.
- Vous le saviez… souffla Elizabeth
- Ta récompense t’attend Elizabeth Turner. Nous sommes quittes. » se contenta de répondre Calypso avant de disparaître.
Restée seule, Elizabeth s’agrippa au montant de la porte avant de se précipiter au bastingage pour vomir.
« Capitaine ? Tout va bien ? » Lui demanda Jal en restant à distance.
Elizabeth hoqueta et hocha la tête.
« Je crois. »
Le cœur lourd, elle se força à faire face à son second.
« Met les voiles. Nous allons sur l’île de Molokai. » lui déclara t’elle d’une voix blanche.
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