Résumé : Durant la saison 1, la réaction et les pensées d'Helen en découvrant que Noah la quitte pour une autre
Genre : Angst, Drama
Rating : T
Note :Ecrit pour les nuits du FoF sur le thème "Compter"
Tu pourras toujours compter sur moi, quoiqu’il arrive…
En dépit de tout ce qu’elle venait de découvrir sur Noah, c’étaient ces mots là qui tournaient en boucle dans l’esprit d’Helen.
Tu pourras toujours compter sur moi…
Et pourtant Noah venait de la quitter. Pour une autre femme, pour une petite serveuse de diner rencontrée à Montauk.
Un pli amer sur les lèvres, Helen Solloway se resservit un troisième verre de vin blanc, l’avalant sans même prendre le temps de le déguster. Il n’avait suffi que de quelques mois, d’un été, pour mettre fin à presque vingt ans d’amour, de complicité et de confiance. Noah était parti. Avec une autre.
Un gémissement de bête blessée échappa à Helen et elle s’effondra sur le sol de leur chambre, pliée en deux par la douleur et la détresse.
Noah ne voulait plus de cette vie, de l’existence qu’ils s’étaient construite patiemment, année après année. Il avait dit qu’ils n’avaient plus rien en commun : ni aspiration, ni désir. Qu’Helen n’était plus celle dont il avait besoin. Qu’il était tombé amoureux d’une autre. De la serveuse. Alison.
Noah voulait vivre, faire des expériences, briser leur routine rassurante… Mais, ce n’était pas avec Helen qu’il voulait partager tout cela, mais avec sa serveuse.
Elle avait passé près de la moitié de sa vie auprès d’un étranger qui n’avait su lui donner ni amour, ni reconnaissance, ni soutien et qui la quittait pour le premier jupon venu. Bien sûr, il voulait faire ça en douceur, prendre le temps comme il disait… Histoire sans doute de trouver le moyen de récupérer le plus de choses possibles, de l’endormir de nouveau à l’aide de belles paroles et de feinte inquiétude.
Tu pourras toujours compter sur moi…
C’était faux. Un mensonge comme tout le reste. Un dernier sanglot s’étrangla dans la gorge d’Helen puis elle releva le visage. Noah lui paierait au centuple le mal qu’il venait de lui faire. Parce que rien ne pourrait jamais être assez pour compenser le prix d’un amour bafoué.
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